Ce sont trois hommes, Syd Enever, John Thornley et Roy Brocklehurst, qui participeront à l’idée, la conception et l’élaboration de ce qui allait devenir la voiture de sport la plus produite de l’histoire de l’automobile.
La MGB était l’héritière d’une glorieuse lignée de MG, de la fameuse Midget des années 30 en passant par les TA, les TC et les TF, jusqu’à la mythique MGA qui tira sa révérence en 1962 lorsque la MGB lui succéda.
Dotée d’un moteur toujours à longue course – le couple était majoré comparativement à la MGA – la MGB offre un bon 170 km /h de pointe avec un confort d’accélération accru. La MGB devient synonyme de bête à rouler, sur des parcours européens, le tout sans encombre.
la MGB exhalait un charme fou qui faisait oublier la timidité de son évolution par rapport à la A. D’abord, ses lignes élégantes rassurèrent les femmes qui l’adorèrent car elle était assez facile à conduire par rapport aux autres roadsters britanniques de l’époque, un peu trop machistes. Sa planche de bord constellée de cadrans ronds séduisit aussi les hommes, attirés par ce court levier de vitesses planté sur la console.
La MGB était une synthèse réussie de toutes les sportives d’alors.
Tournez la clé de contact plantée au cœur de la planche de bord, illuminez le voyant « ignition », réveillez les fines aiguilles blanches des cadrans noirs de chez Smiths, dans le sifflement de la pompe qui troue le silence avant de le déchirer du grondement galopant du 4 cylindres. Du bonheur, tout simplement.
« Avec la capote baissée – sans trop vous presser – vous descendrez les Champs-Elysées – et les copains vous voyant passer – diront, médusés – y a pas à dire, cette voiture-là – ouah, elle est terrible ! » (Johnny Hallyday, 1962)